25 août 2010

Compte rendu (un peu tardif...) du 5 km Endurance

Dans ma liste de compétitions de 2010, j’avais prévu de participer au 5 km Endurance, une course qui a lieu chaque année à Dollard-des-Ormeaux, à 500 mètres de chez moi. Cependant, mon amoureux et moi avons par la suite décidé de partir quelques jours à la mer avec notre chien cette même semaine. Nous devions revenir à Montréal le jour-même de la course, alors je m’étais résignée à ne pas y participer cette année.


Alors que nous venions de traverser Boston, vers 10 h le matin de la course, je me suis mise à penser que nous arriverions peut-être à temps pour que je puisse prendre le départ. Ça me faisait grand plaisir parce que ça faisait longtemps que je n’avais pas fait de 5 km, et c’est la distance à laquelle je performe le mieux. Je me suis mise à faire de la visualisation. C’était une bonne journée mentalement, et je me sentais assez prête à souffrir un peu. Mon objectif était de battre mon record précédent de 24 minutes 50. J’étais consciente que ce serait très difficile, car depuis le début de mon entraînement de marathon, je cours presque seulement à vitesse très lente (de 6:35 à 7 minutes du km). J’ai bien fait quelques intervalles en entraînement, mais jamais plus vite que 5:20/km.

En raison du trafic épouvantable que nous avons dû traverser à Montréal, nous sommes arrivés à 18 h 35 au centre civique de Dollard-des-Ormeaux, tout juste à temps pour que je puisse m’inscrire à la course dont le départ était prévu à 19 h 15. Une fois inscrite, je suis allée me changer vite, vite à la maison. Je n’ai jamais trouvé ma camisole des Vainqueurs, et j’ai oublié ma montre!

Je me suis dit que c’était peut-être mieux ainsi et que j’allais me fier à mes sensations.

Quand le signal de départ a sonné, j’étais bien décidée à maintenir un bon rythme tout le long et à ne pas flancher comme d’habitude entre le 3e et le 4e km.

Après 500 mètres, j’en arrachais déjà, mais je sentais quand même que je pourrais endurer l’inconfort pendant 4,5 autres kilomètres. Un entraînement de marathon, ça met les choses en perspective. Je savais que 4,5 kilomètres ce n’était rien dans le fond. Au marqueur du 1er kilomètre, un spectateur nous a dit qu’on était à 4 minutes 30. Ça m’a encouragée. C’était trop vite, je pouvais relâcher un tout petit peu. J’ai utilisé beaucoup le truc de Sylvie de « juste courir et ne penser à rien ».

Peu après le 2e marqueur, j’ai rejoint une coureuse qui était accompagnée par un « lapin ». C’était son coach ou son chum, je ne sais trop. Il la chicanait un peu parce que son rythme était de 4:43. Moi je trouvais ça bien parfait 4:43, alors je me suis accrochée à lui. Le « lapin » lui disait continuellement qu’il allait bientôt accélérer, et elle répondait non, qu’elle n’en pouvait plus. À un moment donné, il l’a littéralement flushée, et moi j’ai continué de le suivre. C’était dur, mais je sentais que c’était le bon rythme pour moi. Pour m’encourager à ne pas lâcher, je me disais « marathon, marathon, marathon ». Je voulais entraîner mon esprit à endurer un grand inconfort en vue de la course la plus importante de ma vie qui s’en vient à grands pas.

À environ 200 mètres de la fin, quelqu’un a crié qu’on était à 23 minutes. J’ai dit tout haut « hein, pas vrai? » et j’ai sauté de joie. Mais je n’y croyais pas vraiment. Puis j’ai vu le chrono : 23 quelque chose, je n'en croyais pas mes yeux. Formidable!

On peut voir sur la photo que je flottais de bonheur dans les derniers mètres!

 
Conclusion de tout ça : un entraînement lent et à haut volume est très bénéfique pour moi. Je bâtis encore ma base aérobique et je dois y aller mollo sur l'intensité même si je veux faire des courses rapides.
 
Cette année, ma plus grande réussite était d'avoir fait tout mon entraînement de marathon sans me blesser. Je dois maintenant ajouter le fait que j'ai retranché près d'une minute à mon précédent record au 5 km. Mon chrono officiel : 23 minutes 55 (un rythme de 4 minutes 47).

22 août 2010

Mon oncle Gaston

Quand j’étais petite – je devais avoir 7-8 ans – mes parents nous ont amenées ma sœur et moi voir mon oncle Gaston courir le marathon de Montréal. Nous avions attendu pas mal longtemps quelque part le long du parcours et, à un moment donné, mon oncle Gaston est arrivé! Il avait l’air complètement épuisé, mais il courait quand même, et vite à part ça! Je comprenais déjà très bien à l’époque qu’un marathon était une course vraiment très longue, et qu’on était un héros quand on réussissait à franchir le fil d’arrivée. Pour moi, mon oncle était l’équivalent d’un athlète olympique. J’étais très fière d’être sa nièce!



Plus tard, quand j’étais adolescente et jeune adulte, j’allais souvent faire du ski de fond au Mont Saint-Bruno, et j’y rencontrais presque systématiquement mon oncle Gaston. Il était superbe à voir aller, surtout en pas de patin, une technique que je n’ai jamais maîtrisée. Gaston avait toujours l’air content de me voir là. Pour lui le sport était un mode de vie, et il a transmis sa passion à ses enfants et à ses petits enfants. Malgré tout le temps qu’il consacrait à son propre entraînement, il a assisté de manière assidue aux compétitions de son fils et de sa fille (hockey, ringuette, etc.). Il a toujours encouragé ses enfants à faire du sport que ce soit en équipe ou individuellement. Aujourd'hui sa petite fille, qui a 13 ans, avec qui il s’entendait super bien, fait de la compétition de natation et s’entraîne 10 heures par semaine. Bref, mon oncle a certainement été une grande source d’inspiration autour de lui!

Sa fille Diane a également de bons souvernir de télévision avec son père lors des Olympiques : « Mon père avait non seulement des bons mots pour les gens, mais aussi pour tous les sports. Lorsqu’on disait qu’un sport était plate, il nous expliquait en quoi le défi consistait et trouvait toujours le moyen de vénérer l’athlète. Il avait un grand respect pour tous les sports. »

Pour ma part, j'ai des souvenirs impérissables des partys de famille. Lorsque Gaston était là, on pouvait être sûr qu'on aurait du fun! Il était toujours d'excellente humeur et faisait des farces toutes plus drôles les unes que les autres. Une grande partie de la magie de mes fêtes de Noël d'enfant reposait sur sa présence. Je m'ennuie beaucoup de lui.

Il y a six mois, quand j’ai commencé à m’entraîner pour mon marathon, je me suis mise à repenser beaucoup à mon oncle Gaston. La fois où je suis allée le voir à son marathon a laissé une très forte impression dans ma mémoire. J’ai beaucoup d’amis autour de moi qui sont marathoniens et qui m’inspirent. Ils me donnent le courage de foncer et de croire que je pourrai atteindre le fil d’arrivée. Mais les frissons d’émotion que je ressens en entraînement quand je pense au fait que je vais courir un marathon, c’est surtout à mon oncle Gaston que je les dois. C’est en le voyant courir que j’ai compris combien le marathon est une distance noble, mythique, héroïque. Je suis sûre qu’il ne sera pas loin de moi pendant le marathon, et je vais lui envoyer un beau merci lorsque je vais franchir le fil d’arrivée.

Mon oncle a commencé à courir à l'âge de 18 ans environ alors qu'il était au collège militaire. En 1979, il est entré au Club des coureurs de Saint-Bruno. Avant de tomber malade, c’est lui qui occupait la deuxième place pour le nombre de présence aux courses du club du mercredi soir (559 présences). Il a toujours été très impliqué dans son club. Quand il ne pouvait pas participer à une course à cause d’une blessure, il y assistait comme supporteur. Il a fait partie du conseil d’administration du club et était reconnu pour sa flexibilité, sa modération et sa capacité de conciliation.

Selon Robert, membre du Club des coureurs de Saint-Bruno : « Il était le bon gars, chaleureux, aimable, toujours de bonne humeur. Jamais il ne portait de jugement sur quelqu'un. Au contraire, il savait mettre en relief les bons côtés des personnes. Il était aussi le coureur qui a fait suer la plupart d'entre nous qui avons rêvé de le battre un jour ou l'autre. »

Et bon coureur il l’était! Jusqu’à tout récemment, je n’avais aucune idée des résultats de mon oncle en compétition. Eh bien j’ai su que son meilleur chrono de marathon était de 2 h 50! Pour ceux à qui ça ne dit rien, je peux dire que, moi, je vise 4 h 45, soit presque deux heures de plus que lui. Un chrono de 2 h 50, ça assure non seulement une qualification pour Boston, mais aussi pour New York. Bref, ce n’est pas loin d’un chrono d’athlète d’élite.

Mon oncle Gaston a continué de courir jusqu’au dernier moment. Il est décédé du cancer il y a sept ans. Suite à son départ, tous les membres du club ont porté ses initiales sur leur dossard lors du Marathon de Montréal en 2003.

C'est ce que je vais faire moi aussi le 5 septembre 2010.




* Je voulais faire un geste caritatif pour rendre hommage à mon oncle. Ma cousine m'a dit qu'il a organisé et participé à des courses de « lits ». Ce sont des courses par équipe avec des lits d'hôpital sur roulettes. À tour de rôle, un des coureurs prend place dans le lit et les 3 ou 4 autres poussent le lit. Ces courses étaient au profit de la Fondation de l'Hôpital Charles-Lemoyne. Je vais donc faire un don à cette fondation. Je vous invite, de votre côté, à faire un don à une association ou une fondation qui vous tient à coeur en pensant à une personne que vous aimez.

8 août 2010

Triathlon - The pictures!

Moi qui regarde ce que les autres ont mis à côté de leur vélo et comment ils ont organisé leur stock.



Là je regarde les coureurs de la distance 1/30/8 pour voir par où ils sortent avec leur vélo pour que je puisse faire pareil quand ce sera mon tour.

Presque prête et stressée!


Ishhh! Laide avec une posture dégueulasse. Face stressée.


Drette-là : c'est fait, j'ai la piqûre du triathlon pour toujours!


Une première transition très bien réussie! (Merci à Véronique M. qui m'a expliqué comment faire!)


Vélo maintenant! La partie qui me faisait le plus peur étant donné que je ne maîtrisais pas encore les changements de vitesse.

Moi, en train de changer de vitesse, justement...  d'où la position aucunement aérodynamique...


Courir dans le sable, c'est fatiguant!


Fini! Yé! Je suis une championne!

Mes débuts de triathlète

C’est pas tellement mon genre les coups de tête. Mais c’est mon genre d’être passionnée et de foncer. Il y a deux semaines, je ne croyais pas vraiment que je ferais des triathlons un jour. Puis il y a eu l’Ironman de Lake Placid auquel ont participé 3 de mes amis. Leur merveilleuse performance m’a grandement inspirée, et j’ai eu une envie irrésistible de faire un triathlon moi aussi. Vite je me suis achetée un vélo de route et je me suis inscrite au triathlon de Sainte-Agathe, à la plus courte distance qui soit, le super sprint (400 m de natation, 12 km de vélo et 2 km de course). Je savais que c’était un peu de la folie compte tenu du fait que je suis loin d’être à l’aise en vélo (changer les vitesses est encore un casse-tête), et que je n’avais jamais nagé dans un lac auparavant. Mais compte tenu des courtes distances, j’avais quand même relativement confiance en mes capacités de terminer l’épreuve.


Ce matin, quand je suis arrivée à Sainte-Agathe, j’étais très nerveuse. En fait j’étais plutôt sur le bord de la panique. Je ne comprenais pas bien comment fonctionnaient les zones de transitions, où mettre mon vélo, par où sortir pour aller sur le parcours de vélo, puis de course. Tout était nouveau et déstabilisant. J’étais constamment sur le bord des larmes. Mais mon émotion n’était pas seulement due à la panique. J’étais aussi très émue parce que j’allais faire quelque chose que je considère depuis toujours comme incroyablement « hot ». C’était peut-être de courtes distances, mais ça demeurait quand même un triathlon. Il allait falloir que je nage dans un lac! Et que je fasse du vélo, de la COURSE de vélo!

Après une éternité à courir d’un bord pis de l’autre comme une poule pas de tête. J’ai fini par être prête à partir avec les autres les deux pieds dans le lac. Je me suis mise complètement en arrière et très loin des bouées (c’est là que ça brasse le moins qu’on nous a dit). Une fois le signal de départ donné, quelle ne fut pas ma surprise de voir devant moi un paquet de monde qui savaient à peine nager (du moins c’était mon impression). Oh boy, ça allait être du sport de traverser cette barrière de bras et de jambes qui n’avançaient pas. J’ai donc choisi de nager en brasse le temps que je trouve un trou par où passer. Peu à peu, j’ai réussi à me faufiler entre les nageurs et à me trouver un endroit où il était possible d’avancer convenablement. J’ai pu faire les derniers 250 mètre en crawl. Le lac était bas, je crois, car on nageait dans une tonne d’algues. Ça s’enroulait autour de mes bras et de mes jambes. Des fois même autour de mon cou. Moi qui ai si peur des algues, c’était quand même le moindre de mes soucis. J’avais juste hâte d’arriver à l’étape du triathlon qui a toujours frappé mon imaginaire : sortir de l’eau en courant en enlevant mon casque de bain et mes lunettes. Pour moi c’est l’ultime symbole de la « hotitude » d’un triathlon. Quand je suis sortie de l’eau j’avais d’immenses frissons d’émotion. Je cherchais mes parents, et j’ai fini par apercevoir ma mère, assise dans les estrades, qui regardait au loin dans le lac. Son air préoccupé trahissait son inquiétude que je sois en train de me noyer quelque part. Comme une petite fille de 10 ans, j’ai crié « maman, maman! » en faisant aller mes bras comme une perdue. Elle m’a vue et elle a manifestement été soulagée que je sois saine et sauve. J’ai vu mon père peu après qui prenait des photos.

Je suis entrée dans la zone de transition, et j’ai trouvé mon vélo. La transition a été super vite. Lunettes, casque, bas, souliers. Aweye on court avec le vélo jusqu’à l’endroit où on a le droit d’embarquer dessus. J’étais super fière de moi. Je me sentais comme une genre de championne du monde. J’étais un peu moins championne quand j’ai essayé de monter sur mon vélo par contre. Il a fallu que je m’arrête, que je me place bien, que je clippe un pied, que je commence à avancer et que je clippe l’autre pied. C’étais quand même assez laborieux et il y a du monde (spectateurs ou bénévoles) qui me criait de me grouiller. Une fois les deux pieds clippés, le pire était fait pour moi! Comme je ne suis pas très à l’aise avec mes vitesses, je me suis dit que je n’utiliserais que le petit plateau. J’ai mouliné dans le beurre pas mal souvent. À un moment donné, il y avait une grosse côte (en tout cas, moi je le trouvais vraiment longue). Toutes mes énergies, je les ai laissées dans cette côte. Ouf, petit manque d’entraînement spécifique ici… J’ai vraiment craint de devoir en faire une partie en marchant à côté de mon vélo, mais non, j’ai fini par arriver en haut. En fait, j’ai même rejoint d’autres cyclistes dans cette côte. Après, ça descendait, puis il fallait virer de bord. De l’autre côté, c’était facile. On avait le vent dans le dos, je pense, et les côtes étaient beaucoup plus faciles. J’ai fait tout le retour sur le gros plateau finalement. (Mine de rien, ce petit 12 km en situation de course, c’était le meilleur cours « changement de vitesse 101 » que je pouvais avoir.)

Ne restait plus que la dernière transition et la portion course. Arrivée à ma zone de transition, il manquait un de mes souliers de course. Quelqu’un (que j’ai qualifié très fort d’épais dans ma tête), l’avait déplacé (ou lancé?) quelques mètres plus loin. Ça ne m’a cependant pas trop retardée. J’ai pris le temps de bien lacer mes souliers et de boire deux trois gorgées d’eau (parce que, non, je ne suis pas capable de boire en vélo; c’est loin d’être possible pour moi présentement, trop peur de tomber).

Et puis j’ai commencé à courir. Mais où étaient passées mes jambes? J’avais l’impression d’aller super lentement. Je ne me suis pas poussée trop, trop, parce que je sentais un petit tiraillement dans mon genou droit, et il était hors de question que je me scrape quelque chose avant le marathon. La course n’était pas très facile. Environ les 200 premiers (et le 200 derniers) mètres, on courait sur la plage dans le sable. Ça n’avançait pas. Après ça, je pense qu’il y avait une petite montée, mais en fait je ne me souviens plus bien de la portion course. Ça n’a pas été ma portion préférée. Bizarrement, je dépassais des gens. À la toute fin, j’allais vraiment lentement je pense parce qu’un spectateur m’a regardée avec un air compatissant en me disant « allez, un petit effort, c’est presque fini ». Pas longtemps après, c’était effectivement fini. J’étais vraiment heureuse de mon expérience. Complètement euphorique!

Mes résultats sur Sportstats sont les suivants : 55 minutes 23 pour l’ensemble du parcours (8:58 de natation, 35: 41 de vélo (20,2 km/h, oups…) et 10:45 de course (5:23/km, reoups, c’est mon rythme de 10 km…). Je suis arrivée première sur cinq dans ma catégorie (petit velours ici). Mais même si j’étais arrivée bonne dernière, ça ne m’aurait pas dérangée. J’aime ça les triathlons, et je vais en refaire plein d’autres.

Woohoo, je suis une triathlète!!!

2 août 2010

Triathlon

Ça fait un an que je niaise, que je tourne en rond, que j'hésite. C'est cher un vélo. Et mon expérience de cycliste (avec mon vélo hybride) ne m'enthousiasmait pas tellement. Ça c'était avant que Véronique, Isabelle et Jean-Pierre réussissent avec brio leur Ironman à Lake Placid le weekend dernier. Inspirée par leur brillante performance, je me suis sentie poussée à me lancer moi aussi sur la voie du triathlon. Ça tombait bien, il y avait justement un beau triathlon à Sainte-Agathe moins de deux semaines plus tard. Je connais le lac des Sables et je trouvais que c'était l'endroit parfait pour nager en eau libre pour la première fois. Et vlan, je me suis inscrite au "super-sprint" (400 m de natation, 12 km de vélo et 2 km de course). J'aurais bien fait plus long en vélo et en course, mais pas en natation, alors ce sera cette distance là pour cette fois-ci.

Bon une fois inscrite, il fallait toujours bien que je me trouve un vélo! Le lendemain même j'avais dans mon garage mon tout nouveau Specialized Allez de route. Il est blanc. C'est ma couleur. Je l'appelle ironiquement "flocon". Ça n'a rien d'agressif comme nom; c'est à mon image. Je l'aime bien, flocon. Il est vraiment très léger. Il va vraiment vite. Il dépasse tous les vélos hybrides. Ahahah! L'an dernier c'était moi qui me faisait dépasser par des vélos de route qui n'avaient même pas l'air de forcer alors que mon hybride donnait tout ce qu'il avait dans ses pauvres entrailles. Ça ne se compare même pas comme niveau de performance. J'ai essayé à deux ou trois reprises de "pédaler vite" avec mon nouveau vélo, mais c'est bien trop épeurant. Ça va vraiment vite.

Là je fais de la visualisation des transitions. C'est de la logistique un triathlon! Je trouve ça extrêmement excitant, mais quand même très stressant. Le risque que je me couvre de ridicule est quand même assez grand. N'empêche que la probabilité que cette expérience soit absolument emballante l'emporte de loin sur le risque. Alors, je me jette à l'eau et je fonce.

Et je le dis pas trop fort, mais je vise l'Ironman de Lake Placid de 2012.